Quoi manger avant un marathon?

Madame Labriski, qu’est-ce que vous mangez lorsque vous allez courir tôt le matin? Qu’est-ce que vous consommez pour vous préparer à courir un marathon? Dans les dernières années, ces questions ont inondé ma boîte de courriel. Dans cet article, on va se concentrer sur la dernière question.

Au moment d’écrire ces lignes, mon dernier vrai de vrai marathon remonte à celui de Chicago 2019, soit l’automne avant la pandémie. Ça peut sembler loin, mais ma vie hyper chargée a fait en sorte que je m’entraîne toujours, semaine après semaine, je me suis enlevé la pression de la performance sur un marathon (même si j’adore ça), c’est une question d’équilibre : travail-famille-entraînement-défis-projets-ce-qui-est-le plus-important-à-court-terme. Dans la vie, je suis assez motivée pour m’entraîner même quand je ne prépare pas d’événement précis : en fait, je suis née avec une motivation intrinsèque dans tout ce que je fais. Ce que je peux AIMER préparer un marathon! J’adore le processus de préparation autant que l’événement. À chaque fois, j’évolue en tant qu’être humain, c’est fantastique.

Mais pour des raisons d’équilibre, je n’ai pas fait de vrai marathon depuis 2019.
Mais bref.

Je suis partie pour Chicago avec une double fournée de galettes Cours Forest (page 181 dans le livre Collations Énergisantes) et de galettes à M’lasse cousine de la Mognon d’ourson (oui, la Cours Forest existait, mais je ne l’avais pas publiée).

L’avant-dernière journée avant un marathon (le vendredi lorsque la course se déroule le dimanche) je prends, en plus de mes 3 repas, une grosse galette toutes les 30 minutes du lever… au coucher.

Hein? Quoi? Mais oui… et vous savez quoi? Je n’ai jamais eu mal au cœur. C’est un peu comme si je passais mon stress d’avant événement en m’assurant de m’alimenter pour ne pas frapper le fameux mur des marathoniens. De tous les marathons que j’ai courus depuis 2006, je n’ai jamais fait cette rencontre douloureuse. J’ai eu mon lot de défis (claquages et fatigue dû à une infection pulmonaire), mais la rencontre avec le « fameux mur énergétique », jamais.

Dès mon premier marathon, alors que j’avais tout à apprendre, j’ai apporté une attention particulière à ma préparation alimentaire. L’alimentation fait partie de l’entraînement. Dans mes conférences énergisantes, j’aime dire que si vous mettez de l’essence super dans votre voiture parce qu’elle mérite ce qu’il y a de mieux, que mettez-vous comme super carburant dans votre corps? Votre super machine?

Tout en restant accessible et sans rien mettre sur la balance pour calculer (j’aime ça simple!), je me suis toujours assuré de bien m’hydrater et de bien manger dans les 7 jours avant la course.

Au jour -7, je commence à diminuer ma consommation de fibres (afin d’éviter le va-vite le jour du grand jour) et j’augmente progressivement ma consommation de glucides.

Au jour -3, là, ça commence pour de vrai. Je coupe même les légumes verts (aliments que j’adore.) Je cherche à manger des pâtes, du riz, du pain, des fruits séchés et des galettes, beaucoup de galettes. Hahahah! Comme j’ai l’habitude de manger beaucoup de légumes, je trouve toujours un peu difficile de ne pas en manger.

La veille d’un marathon, je bois vraiment beaucoup d’eau (plus que d’habitude, c’est mon obsession du jour). Je veux que mon urine soit la plus claire possible au réveil. Mon dernier souper est toujours composé d’un plat de pâtes, sauce tomate et basilic et j’essaie d’ajouter une boulette de viande (d’une viande maigre pour faciliter la digestion) afin d’augmenter les protéines. Comme je ne consomme pas de produits laitiers, j’ai de la facilité à éviter le fromage (en général, plus gras et plus difficile à digérer). Ça peut sembler ennuyant de toujours manger presque la même chose avant un marathon, mais j’ai toujours lu que ce n’est pas le temps d’essayer de nouveaux aliments.

De plus, je vois ce dernier souper comme un rituel réconfortant et sécurisant : demain, c’est la fête de la course à pied. Ce sera enfin le grand jour pour lequel j’ai été si motivée.

Après une bonne nuit de sommeil (la nuit la plus importante est celle du vendredi et non du samedi pour un marathon le dimanche), j’opte pour un bagel, une banane et du jus d’orange. C’est toujours ça. Même si ce n’est pas conseillé (parce que plus difficile à digérer), je prends un peu de beurre d’arachide- parce que ça me rend heureuse. Maintenant que mon livre Collations énergisantes est au monde, j’ajouterai une part de Figuement vôtre et une part de Sandwicherai de pain aux bananes (deux inspirations du biscuit style Newton, p. 26 et p. 41). Au passage, au moment d’attendre sur la ligne de départ de la course, je me connais, je mettrais 3-4 dattes dans mes poches.

Même si je sais que mes tactiques alimentaires pré-marathon fonctionnent, je veux toujours m’assurer d’éviter de frapper le fameux mur alors c’est en grignotant de petites bouchées de dattes que je me détends. À chacun sa technique.

Est-ce que ce rituel alimentaire est essentiel pour une plus petite distance comme un 5 km, un 10 km ou un 21,1 km de course à pied ? Non. Mais la veille d’une course, peu importe la distance, c’est certain que je mange des pâtes avec une sauce pas trop grasse. C’est mon rituel de confiance personnel.

J’ai super hâte de faire un prochain marathon. Et vous?

Pour en savoir plus sur le principe de la surcharge en glycogène, je vous propose de lire l’article, Qu’est-ce que la surcharge en glycogène?

Qu’une énergie de qualité soit avec vous.
Mériane la Madame
Xxx

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