En fin de semaine dernière, je suis passée dans le club sélect des ultramarathonniens avec mon premier 52 km en sentier qui affichait un joyeux 2300 m de dénivelé (2300 D+).
Mon chum a dépassé ses limites sur 15 km, ma fille de 12 ans (Antoinette) a terminé en force son 6 km en sentier et Adrien (7 ans) a fait le 1 km… mais il a tellement hâte de passer au 5 km. Ah oui! Et on avait fait le choix de faire ce weekend en camping… sous la flotte.
Retour express sur ce défi.
JE SUIS UNE FILLE DE ROUTE!
Voilà la première chose que j’ai dit à mon chum lorsque j’ai franchi la ligne d’arrivée. Je suis une fille de ROUTE. J’aime contrôler ma vitesse et me concentrer à performer. En sentier, c’est ça… mais ce n’est pas ça. Je dois l’admettre, je ne suis pas entièrement dans mon élément. J’y suis, mais je n’y suis pas. J’aime l’aventure et le dépassement mais…
Je me suis pourtant bien préparée en augmentant mon volume, en faisait mes intervalles et en allant souvent à la montagne. À un point tel que trois semaines avant la course, mon corps ne voulait plus. Ça n’avançait plus. Je n’ai jamais connu cette sensation. J’ai donc tout arrêté pour 12 jours et on m’a fait prendre des prises de sang. Finalement, tout était beau. La semaine passée, mon entraîneur me proposait même de changer de distance… question de ne pas hypothéquer tout mon été.
Mais c’était impossible.
Le choix a donc été de prendre la ligne de départ et de sortir au-cas où le corps ne suivrait pas. On appelle ça un DNF (did not finish). Mais je suis faite comme je suis faite. L’entrepreneure a fait ce qu’elle avait à faire…
Après les 2 montées du Mont-Sainte-Anne c’était « roulant », alors j’ai demandé à mon corps de me permettre de terminer la course. Je me disais la même chose qu’à mon tout premier marathon pour lequel je m’étais automatiquement qualifiée pour Boston « je suis lumière et légèreté… et c’est facile ».
HAHAHAHAHAHAHHA!
HAHAHAHAHAHAHAH!