Elle ne vient pas et ne se définit pas avec une belle voiture ou une grande maison. La réussite personnelle vient avec ce qui se passe à l’intérieur de nous. Dans notre cœur. Au plus profond de nous. Personne ne peut juger si on a réussi ou non. Cette notion nous appartient. On a tous un bagage. On est tous différents. On a tous des quêtes différentes. On a tous des besoins différents.
Ce qui est synonyme de réussite pour quelqu’un peut n’avoir aucun sens pour une autre personne. Ça peut sembler incroyable mais c’est pourtant vrai. Personne ne peut juger l’opinion de quelqu’un sur sa réussite.
Je me suis surprise à essayer de comprendre un profond mécontentement qui était en moi. Une espèce de douleur due à un désir étouffé… sous prétexte que ce « truc » n’était peut-être pas pour moi. Pourquoi? Parce que. Parce que quoi? Parce que rien. Parce que je n’avais jamais essayé. Parce que j’ai contourné ce désir profond en moi. Sans raison. Ou parce qu’on me dirigeait fortement à aller vers la sécurité plutôt que d’avancer en fonction de ce qui me faisait énormément vibrer*. Mais Pourquoi?
Parce que. Parce que. Parce que. Parce que.
Je crois que tout mon être, sans m’en rendre compte, considérait, à quelque part, que ce n’était pas pour moi. Pour la simple raison de parce que.
Mais ce n’est pas une raison.
J’ai mis du temps à comprendre ce qu’il se passait en moi. Jusqu’au jour où des consultants externes mettent le doigt dessus. Pour eux, c’était une évidence.
Je suis tombée de haut. Sans le vouloir, ils ont réveillé la petite Mériane qui se cache derrière l’univers de Madame Labriski. La petite Mériane, c’est la pureté de mon être. C’est mon moi profond. On a tous et toutes un.e petit.e en nous qui sommeille, qui somnole, qui incarne la vie de ses rêves ou qui dort au gaz… sous prétexte de parce que. Parce que. Parce que. Parce que.
Certains ne réveilleront jamais cette petite lumière. Et c’est correct.
D’autres, à l’écoute de ce qui se passe en eux, chercheront à comprendre leur quête. Je suis de ces personnes. Je suis fière de mon cheminement et parcours de la maternelle à l’université en passant par ma carrière de conceptrice-rédactrice-stratège de marque en devenant maman, marathonienne et entrepreneure pour faire naître l’univers énergisant et multi-plateformes de Madame Labriski.
Je suis interpellée par ma mission de faire une différence dans la santé des… Terriens. Mais ce n’est pas tout. J’ai un besoin de faire un bien encore plus grand. Faire du bien d’une autre façon : par l’humour, par les mots, par la scène, par des formations, par des partages, des livres, des séminaires et plus encore. J’ai pris des détours mais mes détours me serviront de piliers pour avancer. J’ai donc compris que rien n’arrive pour rien. (ahhhh! La fameuse phrase). Mais j’ai surtout appris à me faire confiance.
Aujourd’hui, j’ai décidé d’avancer dans la quête de ma réussite personnelle (selon mon regard et mes yeux à moi). Et savez-vous quoi? Par moment, ça fait mal. La douleur vient du fait que je ne contrôle pas tout et que je sens que mon être veut vraiment que ça se réalise. Ma douleur me confirme ma peur et ce vif désir d’évoluer.
Faire de sa vie un grand rêve et non rêver sa vie est un choix personnel. Malgré ce qu’on peut penser, ce n’est pas facile tous les jours. Ça fait mal d’aller à la rencontre de ce qu’il y a au plus profond de nous. Pourquoi est-ce qu’on continue? Parce qu’on sait que c’est notre place et qu’on sera dans notre zone de génie. Mais le chemin pour y arriver est douloureux. C’est un peu comme si la vie nous testait. Veux-tu vraiment ça?
Vous connaissez la phrase « Tout vient à point à qui sait attendre » ? Eh bien c’est un peu ça… mais l’attente n’est pas de tout repos. C’est le petit bout qu’on ne nous a pas enseigné. Mais si tout était toujours facile. Comment serait la vie?
Dans mon cheminement d’entrepreneure et de marathonienne, j’ai compris à quel point une quantité exorbitante de choses se passent entre nos 2 oreilles. Pourquoi ai-je refoulé ce « rêve »? Parce que j’ai écouté les autres qui me décourageaient. Ces autres qui voulaient mon bien. Ces autres qui voulaient ce qu’il y a de mieux pour moi. À leurs yeux.
Me croyez-vous si je vous dis que je n’ai jamais parlé de mon projet, mon premier best-seller culinaire Ces galettes dont tout le monde parle à personne avant de déposer le manuscrit chez mon éditeur? À personne. Même mon chum n’en savait rien de rien. J’ai déposé. Convaincue. (Et je n’avais jamais fait ça). Mais moi, moi, moi, moi et mon moi profond, on savait. Finalement, le livre s’est vendu à plus de 150 000 exemplaires au Québec et a été publié au Canada anglais dans la plus prestigieuse des maisons d’édition anglophones en Amérique Appetite by Random House.
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