J’ai décidé d’écrire cette chronique pour libérer les aspects de ma vie qui klaxonnent dans mon cerveau, c’est-à-dire, tous les volets. Hahaha! Il faut en rire. Tout se bouscule et j’ai cette manie de tout faire avancer en même temps. Je pourrais parler d’un sujet à la fois, mais j’ai le goût de partager comme ça sort. En feux d’artifice! Are you ready for this?
Les réseaux sociaux sont des vitrines aussi fascinantes que préoccupantes. La vie ne peut pas tourner qu’autour de ces vitrines. Mais j’apprécie énormément votre immense intérêt pour cette chronique et les sujets partagés que vous aimeriez que je touche. Mais qui se cache derrière la Madame Labriski? Qui est cette femme-maman-coureuse et femme d’affaires visionnaire qui sucre tout à la purée de dattes ? Comment fait-elle pour y arriver?
On me dit souvent que je suis inspirante. Ces mots me touchent. Ces mots, vos mots, m’énergisent. Mais, derrière cette notion « d’inspirante Madame », le chemin a été créé par l’élan d’une vision, de détermination et de nombreuses concessions.
Ma vie de famille.
Les enfants savent que maman travaille très fort. Le saviez-vous? Eux oui. Mais ils savent que j’adore ce que je fais. Je passe mon temps à leur dire que dans la vie, c’est important de faire un travail qu’on aime. Peu importe ce que c’est.
J’ai 2 enfants et à chacun de mes accouchements, on dirait que j’ai accouché d’une nouvelle facette de moi-même (il se passe la même chose lorsque je me prépare pour un marathon. La différence d’âge entre mes deux enfants est de 5 ans : 59 mois pour être précise.
À l’arrivée de ma fille, j’ai aussi accouché de ce désir très fort de m’épanouir au niveau professionnel. À l’époque, j’étais publicitaire. J’aimais mon travail, mais je sentais que je pouvais aller plus loin. Pendant mon congé de maternité (formule courte), j’ai mis au monde les bases et les fondations de l’univers de Madame Labriski : j’allais travailler avec la purée de dattes pour créer des collations aussi bonnes que saines. Lorsqu’Antoinette a eu 1 an ½, j’ai fait ce marathon qui a changé ma vie (Chicago 2012) et ma façon de croire en moi et en mes possibilités. Un mois plus tard, je cessais d’attendre que quelque chose d’extraordinaire se passe et je mettais ma première recette en ligne. BANG! J’avais cette vision claire, nette et précise : un jour j’allais changer le monde avec ma nouvelle façon de cuisiner des aliments plaisirs.
La naissance d’Adrien (mon bébé) vient avec l’accouchement de mon 1er livre culinaire vendu à plus de 135 000 exemplaires au Québec (vous savez qu’un best-seller est de 5 000 exemplaires?) Je ne dis pas ça pour me pavaner. J’ai créé Madame Labriski pour répondre à mes besoins alimentaires de gourmande et, visiblement, il faut croire que j’ai mis le doigt sur un besoin de la société.
Lorsque mon livre Ces galettes dont tout le monde parle a été lancé en 2016, Adrien avait 9 mois. En mai de la même année, je me souviens avoir été chez ma mère pour la Fête des mères et je pleurais… de fatigue. J’allaitais encore, je créais un livre de recettes (en suivant mon instinct sans qu’on m’explique comment faire) et, comme j’étais aussi co-fondatrice d’une agence de pub en start-up (21 grammes – Agence d’idéation), j’avais recommencé à travailler en relevant tous ces défis. Le printemps 2016 a été significatif. En 2016, j’ai compris que la vie était à l’écoute de mes désirs profonds et qu’elle me testait. (Je pourrais reparler de la force de la vie dans un autre article).
Je dis souvent à la blague que je suis le choix du public… parce que c’est la réalité de Madame Labriski. Je ne suis pas une vedette des médias. Je suis une femme qui travaille à faire une différence. Mon énergie m’inspire à aller plus loin parce que j’aime ce que je fais. Oui, je l’admets, je cherche à bâtir un empire énergisant sans sucre raffiné ajouté et pétillant de santé. La femme d’affaires que je suis devenue et celle que je deviendrai dans les prochaines années (et qui dormait en moi depuis toujours) est capable de le dire avec assurance : je bâtis un empire. Mais quel sera le regard des autres?