Maîtrisez-vous l’art de se détendre? J’aimerais vous dire que je suis une experte en la matière. Mais c’est faux. Je ne le suis pas. Je comble mon vide par mes actions. Ce qui est intéressant, c’est que je crée toujours dans le silence total. Si j’ai peur du syndrome de la page blanche? Non. En fait, je ne crois pas à ce concept de l’idée qui ne vient pas. Je sais que lorsqu’on écoute la petite voix en nous, les idées viennent et de grandes choses se passent. Avez-vous déjà essayé? Bienvenue dans l’univers luxuriant de notre intérieur, de votre intérieur. Respirez un bon coup, on va plonger.
Le yoga. J’aimerais en être gaga. Sincèrement, je n’y arrive pas. J’ai essayé d’aimer ça. Mais ce n’est pas pour moi. Je l’ai accepté le jour où j’ai compris (et accepté) qu’on était tous unique et que c’était à nous de trouver notre façon, à nous, d’entrer en contact avec son soi intérieur. Ouf! Est-ce compliqué ce que j’essaie de vous partager?
Le vide. On a tous peur du vide. Certains ont peur de la page blanche (c’est une sorte de vide cérébral, non?), d’autres du vide affectif (le fameux célibat) ou de se lancer dans le vide (se partir en affaires… ou carrément faire un saut en parachute). Pourtant, faire le vide est souvent très positif. Il permet de se connecter à soi-même. Il permet d’attirer autre chose en nous… comme des solutions nouvelles, des idées inspirantes, des alternatives insolites et plus encore.
Malheureusement, nous sommes à l’ère du Web et les gens passent de nombreuses minutes à se connecter… à leur téléphone. Comme si cette petite boîte rectangulaire qui émet de la lumière (expression inspirée d’une chanson de Jérôme Minière) avait un pouvoir extraordinaire : celui de combler un certain vide. Combien de temps passe-t-on à vérifier si on a des courriels ou si une nouvelle extraordinaire se retrouve dans le fil d’actualité de nos réseaux sociaux? Trop. Bien que je reçois une myriade de courriels et de messages sur les réseaux sociaux de Madame Labriski, j’ai trop souvent le réflexe de prendre ma petite boîte rectangulaire pour vérifier. Pour voir. Au cas. Juste au cas. Finalement? Il y en a toujours. Je réponds et je brise la concentration du moment présent. Dernièrement, je me suis dit que c’était ridicule et que je devais arrêter d’apporter une aussi grande importance à cet objet. Que je devais focaliser et me concentrer sur ce qui est vraiment important à faire, chaque jour.
Pourquoi est-ce qu’on se sent au dépourvu lorsqu’on quitte sans notre extension numérique qui nous donne tant d’importance? Oh wow, mon amie a mangé un souper alléchant ce soir. Magnifique le pyjama que la nièce de mon amie a reçu pour sa fête. Comme ils sont mignons ces petits chatons… Pendant ce temps, qu’avez-vous fait pour vous… autre que vous divertir? Avez-vous trouvé la réponse à votre question? Étiez-vous branché pour fuir le vide?
Le vide est puissant. Il est vrai. Il ne cache rien. Il est là. Il est là, avec nous. Il présente un moment où tout est possible. Un moment à saisir pour aller encore plus loin. Un instant pour décider d’évoluer. Vous n’aviez jamais vu le vide ainsi? Alors pourquoi pensez-vous que le vide fait peur?