À l’écoute de notre joie intérieure

La tristesse nous envahit tous un jour ou l’autre. Sans s’annoncer et sans nous dire pourquoi. Elle nous attaque de plein fouet et parfois, nous enlève notre goût si profond de mordre dans la vie. Est-ce que ce genre de situation s’est déjà présentée à vous?

Moi, oui. Lorsqu’elle se présente à moi, en général, je ne sais plus quoi penser. Mes larmes coulent sur mes joues sans trop savoir pourquoi. J’irais pleurer dans la salle de fournaise du sous-sol tellement je ne comprends pas ce qu’il m’arrive. J’ai mal. Mal à mon âme. Lorsque j’ai mal à mon âme, c’est qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Sur une facette de ma vie, il y a des aspects qui ne me font pas sourire. Mon défi est alors de comprendre les messages que mon état d’âme cherche à me faire comprendre.

Notre niveau de joie et de rayonnement détermine notre niveau de bien-être profond.
Avez-vous déjà remarqué ça? J’aurais aimé apprendre à écouter mes états d’âme plus tôt dans ma vie. Aujourd’hui, je sais ce que ça signifie quand je perds ce goût très intense de me dépasser : c’est parce que je me suis perdue en route. Je suis allée dans une direction qui ne correspond pas exactement au chemin que je dois prendre pour être heureuse et épanouie. Plus je reste dans ce sentier, plus je me fais mal, plus je souffre et moins je suis agréable pour les autres autour de moi. Et ça, ce n’est pas agréable pour personne.

Je crois que nous sommes tous responsables de ce qui nous arrive.

Je crois que nous sommes tous sur cette planète avec une mission précise. Pour certains, elle est grandiose et immense, pour d’autres, elle est plus modeste et réservée. Mais, une chose est certaine, toutes les missions sont importantes.

J’ai compris que lorsque ça ne va pas, c’est parce que je dois apporter des changements. Mon niveau de joie est mon GPS de l’harmonie de mon « moi » avec l’être humain que je suis.

Dans la dernière décennie, j’ai appris à écouter mes états d’âme. Mon cœur se serre, une boule se fait sentir dans mon estomac (en plus de mon côlon irritable) et des fois, ma gorge me donne l’impression de se rapetisser… juste pour me faire comprendre que ça ne va pas et que je dois apporter des changements rapidement à ma vie.

Oui, il m’arrive de tergiverser avant de passer à l’action. Il m’arrive de nier quelque temps avant de m’accorder le droit de demander de l’aide. Échanger avec quelqu’un en qui on a confiance, écrire une lettre à soi-même, aller seule dans la forêt et hurler sa douleur (je fais ça en courant des fois) ou simplement dans sa voiture. Si la joie n’y est pas, c’est signe que ça ne va pas.

Il faut alors se dégager. Il faut se donner les moyens de retrouver cette joie de vivre qui nous anime. Il faut se libérer et se réapproprier notre joie. L’hymne à la joie n’a pas été créé pour rien. C’est la célébration des bonnes vibrations, c’est la fête de l’harmonie de son moi-même avec son être… et c’est précieux.

La joie du corps, de l’âme et de l’esprit se vit dans un état de bien-être absolu. Pour en ajouter un peu plus, avez-vous déjà remarqué à quel point il est si bon de lâcher un éclat de rire? Souvent, il est même contagieux. L’ambiance de la pièce devient alors un endroit où tout le monde aurait le goût d’être. C’est le GPS du bonheur.

Trucs pour s’aider quand notre niveau de joie est bas :

  • Se demander pourquoi on se sent comment ça?
  • Avoir le goût de se sortir de cet état de tristesse.
  • Se libérer : écrire ce qui ne va pas ou parler avec quelqu’un.
  • Se faire un plan d’action pour améliorer notre situation.
  • Respecter son rythme.
  • Passer à l’action (même une toute petite action) dès que possible.
  • Se diriger vers l’augmentation de son niveau de joie.
  • Éviter les situations qui nous font perdre notre joie.
  • Se convaincre qu’on mérite d’être heureux tous les jours.
  • Agir en fonction de ce désir profond d’avoir un haut niveau de joie.
  • Savourer la vie… avec le sourire en prenant soin de soi.

Ces petits trucs peuvent vous sembler simplistes. Mais, c’est pourtant la base. Nous sommes responsables de notre joie quotidienne. Parfois, on l’oublie. Si ça ne va pas, on a le droit de s’offrir une salle d’urgence pour l’âme (oui, oui, vous avez bien lu). Ça peut être de s’offrir une séance massage, une séance avec un spécialiste « x », de donner rendez-vous à une personne qui nous fait du bien, etc. Notre salle d’urgence pour l’âme, c’est ce qu’on a besoin pour se faire du bien. Rien de moins. Si on ne se l’offre pas, malheureusement, elle n’est pas dotée de portes coulissantes automatiques. Si on ne se l’offre pas, on va rester avec notre tristesse et, tranquillement, on perdra notre joie de vivre. Notre niveau de joie et de bonheur, n’est-ce pas aussi relié à notre niveau d’énergie vitale?

On mérite ce qu’il a de mieux. On se doit de prendre soin de soi. Le mal-être n’a pas sa place dans nos vies. S’il n’y a pas de joie ni d’énergie, c’est que le cœur n’y est pas. Si ce dernier n’y est pas, c’est un signe. Votre GPS vous parle. Il a quelque chose à vous dire. Il a un message important pour vous. Ce message est votre signal d’alarme naturel. C’est votre GPS.

Pour se faire du bien, je ne vous étonnerai pas en vous proposant une recette qui donne le goût de mordre dans la vie. Que diriez-vous de la mignardise Et la Vie est belle? Une recette simple qui se fait rapidement et qui a le tour de nous décrocher un sourire. Bon régal !

 

Mériane « la Madame »
XXX

 

Article tiré de ma collaboration au magazine Mieux-Être. Janvier 2020.

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